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L’IA fait les yeux doux aux employeurs, pas aux employés… 

Au Canada, 25% des employés pensent que l’arrivée prochaine de l’intelligence artificielle (IA) aura une incidence positive sur leur travail alors que 59% d’entre eux n’anticipent aucun impact particulier.
C’est bien simple, seulement 16% craignent pâtir de l’avènement des robots intelligents. La plupart d’entre eux estimant même que leur emploi est carrément en péril. Voilà ce qui ressort d’un sondage mené par le cabinet-conseil en ressources humaines Robert Half.
Le hic? C’est que le choc va être brutal. D’autant plus brutal que la grande majorité des employés canadiens ne s’y attendent visiblement pas du tout…
En effet il se trouve que le son de cloche est radicalement différent du côté des employeurs canadiens. Des changements, il va y en avoir, préviennent-ils :
 
  • Nouvelles compétences : la moitié des employeurs canadiens (49%) indiquent que l’IA va obliger les employés à acquérir de nouvelles compétences.
  • Nouvelles méthodes de travail : la moitié d’entre eux (48%) disent qu’elle va changer les méthodes de travail.
  • Pertes de tâches : près de 1 employeur sur 2 (45%) considère que l’IA va accaparer les tâches routinières des employés.
  • Réorientation des efforts : le tiers des employeurs (37%) affirment que les employés vont alors pouvoir consacrer davantage de temps et d’efforts à leurs tâches stratégiques.
  • Gain en productivité : près de 1 employeur sur 2 (45%) estime que l’IA va amener les employés à se montrer plus productifs que jamais.

L’impact de l’IA sur le travail

«L’impact de l’IA sur le milieu de travail va se faire ressentir dans tous les domaines des entreprises, peu importe le secteur d’activité. Par conséquent, pour les employés cela se traduira par d’inévitables changements. Sans quoi, ils feront courir à leur entreprise le risque de ne plus être à l’avant-garde, de ne plus être concurrentielle», dit David King, président, Canada, de Robert Half Management Resources & de Robert Half Executive Search.
Bien entendu, les employeurs ont conscience de l’impréparation actuelle de leurs employés. C’est pourquoi ils s’attendent à certains freins face aux changements à venir:

  • 49% pensent que l’implantation de l’IA dans leur organisation va buter sur le sempiternel écueil de la résistance aux changements.
  • 33%, sur l’intégration des nouvelles technologies à celles qui sont aujourd’hui en place.
  • 32%, sur le manque de connaissances des employés actuels en matière de nouvelles technologies.

À cela s’ajoute le fait que la quasi-totalité des employeurs ne pense pas que les employés actuels soient en mesure de s’adapter aux nécessaires changements à venir!

Le pourcentage est sans appel : 90% d’entre eux croient qu’ils auront «de la difficulté à mettre à niveau les compétences de leurs employés actuels». Et ce, même s’ils se disent disposés à les aider en ce sens, à coups de «programmes de formation», de «cours en ligne», d’«aides financières à la réorientation professionnelle» ou encore de «jumelages avec un mentor» par exemple.

Quelles seront les compétences de demain ? 


Résultat? En toute logique, la plupart des employeurs reconnaissent qu’ils envisagent d’ores et déjà de se tourner vers de tout nouveaux talents :

  • La moitié des employeurs (48%) vont recruter de nouveaux employés, dotés, eux, des compétences utiles demain.
  • 2 employeurs sur 5 (41%) vont faire appel aux services des consultants spécialisés dans les domaines où leur entreprise affichera des lacunes.
  • 2 employeurs sur 5 (39%) vont confier des pans entiers de leur activité à des partenaires d’affaires spécialisés dans les domaines concernés.

Comment certains employés parviendront-ils à survivre à tout ça? Grâce à une chose : non pas leur savoir-faire, mais leur savoir-être.
Plus précisément, ceux qui voudront perdurer dans leur emploi devront briller à l’aide des talents suivants.

Par ordre d’importance aux yeux des employeurs :

  • La pensée stratégique (63%).
  • Le leadership (57%).
  • La collaboration (50%).
  • La communication (49%).
  • L’intelligence émotionnelle (42%).

«La demande sera forte pour les employés qui exprimeront un désir d’apprendre et qui seront en mesure de s’adapter rapidement aux changements», souligne M. King.


En conclusion à vous de voir si vous ne feriez pas mieux de réagir au plus vite, sans attendre que le changement vous frappe de plein fouet. Est ce que vous ne feriez pas mieux de développer sans tarder votre savoir-être ?  En proposant à votre supérieur hiérarchique de suivre un programme de formation en intelligence émotionnelle par exemple. Ce qui vous permettra de rivaliser avec l’intelligence artificielle…

L’écrivaine française Amélie Nothomb a dit dans Péplum : «Il n’est d’intelligence que créatrice».

 

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source : https://www.lesaffaires.com/blogues/l-economie-en-version-corsee/le-choc-de-l-ia-va-faire-mal-tres-mal-aux-canadiens/610756?utm_source=linkedin&utm_medium=social&utm_campaign=blogue_olivier_schmouker
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